Un premier médicament pour toutes les formes de la sclérose en plaques

Un premier médicament pour toutes les formes de scléroses en plaques est en passe d’être approuvé au Canada et aux États-Unis.

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La Société canadienne de la sclérose en plaques BSL a tenu le congrès eSPoir à Rimouski au Québec très récemment. Le directeur, Geoffrey Molle, a annoncé qu’un premier médicament pour toutes les formes de scléroses en plaques était présentement sur le point d’être approuvé au Canada et aux États-Unis.

« En ce moment, il est en voie d’approbation aux États-Unis et au Canada, en traitement à la RAMQ, et la réponse devrait arriver dans l’année pour qu’il soit distribué, nous l’espérons » , mentionne M. Molle en rappelant qu’il permettra de ralentir la maladie.

Il précise également que « Il existe deux formes de sclérose. La forme poussées/rémissions et la forme progressive primaire, plus rare, qui touche environ 10 % des personnes, dont on ne récupère jamais. Pour cette dernière, aucun médicament n’avait été trouvé alors que pour la plus courante, un médicament existe depuis 20 ans et aujourd’hui, il en existe 13 médicaments différents. »

Qu’est-ce que la sclérose en plaques?

Sabrina Charest, infirmière à la clinique de la SP de Rimouski explique ce qu’est la sclérose en plaques : « Des plaques se forment et dans le cerveau et tout le long de la moelle épinière, qui peuvent empêcher certains muscles de fonctionner. Ces plaques peuvent être actives ou inactives. Une poussée est synonyme de l’apparition d’une nouvelle plaque ou de la réactivation d’une plaque existante. La seule manière de voir ces plaques est de procéder à une IRM (résonnance magnétique). »

Heureusement, selon le directeur, M. Molle, les diagnostics se font de plus en plus tôt contrairement à avant. Il ajoute que : « « Quelqu’un qui reçoit un diagnostic de sclérose en plaques aujourd’hui, cinq ans suivant les premiers symptômes, et qui reçoit un médicament, a moins de chance de finir en fauteuil roulant qu’il y a 20 ou 30 ans, grâce, notamment, à la démocratisation des IRM en 1990. On peut penser que d’ici 2037, le développement de nouveaux médicaments permettra aux personnes atteintes de vivre mieux encore. »


Sources :

  • Journal L’avantage – Adeline Mantyk
  • TC Média
  • Citation : Geoffrey Molle et Sabrina Charest
  • Société canadienne de la sclérose en plaques

©Photo TC Media – Adeline Mantyk