Une femme peut vivre de l’infertilité même si elle a déjà eu un enfant dans sa vie. On appelle ce problème l’infertilité secondaire. Les tentatives se multiplient, mais rien ne se produit, le corps ne veut pas participer au développement de la famille.
L’histoire d’une jeune femme
C’est ce qui est arrivé à Jennifer Chaves, une femme qui a eu son premier enfant à 34, mais qui ne réussissait pas à retomber enceinte.
Son médecin lui avait conseillé de perdre du poids afin de faciliter la conception d’un nouvel enfant. Après 6 mois et 20 livres perdus, rien ne fonctionnait (acupuncture, tai-chi, méditation…). Après des traitements, elle finit par tomber enceinte, mais fit une fausse couche rapidement. À travers la honte et la déception, elle ne comprenait pas qu’on puisse avoir un enfant et devenir infertile par la suite.
Pourtant, malgré l’incompréhension, elle n’est pas la seule à vivre cette situation. L’Enquête nationale sur la croissance familiale estime que plus de 1,5 million de femmes sont infertiles et la moitié sont déjà mères.
Un mal caché
Bien des femmes se sentent coupables de ne pas retomber enceintes et n’en parlent pas. Ayant déjà un enfant, elles pensent qu’elles n’ont pas le droit d’avoir la sympathie des autres.
L’infertilité est difficile à gérer émotionnellement même si on a déjà eu un enfant. Une psychiatre de New York, Catherine Birndorf, mentionne que la douleur de ne pas réussir à tomber enceinte est douloureuse même si on a déjà un, deux, trois enfants…
Les causes
L’âge est assurément le plus grand facteur de risque de l’infertilité secondaire. Les femmes sont moins fertiles après 35 ans. Plus elles vieillissent et plus elles ont des chances de ne pas tomber enceintes ou d’avoir un enfant avec un problème de santé.
Par contre, le vieillissement n’est pas le seul problème. Certaines conditions comme des maladies de la thyroïde ou des problèmes physiques peuvent jouer sur la fertilité. LA compatibilité avec son partenaire peut aussi jouer pour beaucoup.
Si vous souffrez d’infertilité secondaire, vous avez le droit d’en parler. Faites-le!
