Pour un homme, la taille de son pénis est très importante et on les entend souvent vanter les mérites de leur grand pénis, parce que plus il est grand, plus il procurerait du plaisir. De l’autre côté, les femmes angoissent parfois à l’idée de la taille de l’engin qui entrera dans leur corps et si leur vagin sera capable de l’accueillir.
Si le vagin est la partie la plus célèbre de l’appareil génital féminin, il en reste le moins connu. En moyenne, de l’ouverture au niveau de la vulve jusqu’au col de l’utérus, le vagin fait 8cm de long. Contrairement aux croyances communes, il n’est pas exactement vertical, mais présente plutôt une forme coudée presque horizontale au niveau du col de l’utérus et oblique près de la vulve. Il est plus étroit à l’entrée alors qu’il s’élargit en montant, mais la question reste: comment s’adapte-t-il à toutes les tailles de pénis?
La pénétration, comment ça marche?
La pénétration est le moment ou l’appareil masculin entre dans l’appareil féminin, action permise par le vagin qui s’élargit grâce à ses parois élastiques afin donner accès au pénis du partenaire. Une fois le pénis installé à l’intérieur, les muscles du vagin se contractent pour bien entourer le pénis. C’est cette contraction qui peut parfois s’avérer difficile et qui peut causer de la douleur et de l’angoisse plutôt que du plaisir et du bien-être.
La douleur est-elle causée par un pénis qui serait trop gros?
En principe, la réponse est non. Le vagin serait apte à s’adapter à toutes les grosseurs de pénis. Une femme dans la vingtaine ou la trentaine ne devrait pas avoir de difficultés à s’adapter à des pénis plus volumineux, mais c’est possible chez une femme plus âgée qui est plus à risque de souffrir de troubles hormonaux et médicaux qui peuvent impacter sa vie sexuelle.
Lorsqu’un couple ne parvient pas à procéder à la pénétration, ils mettent généralement la faute sur la grosseur du pénis de l’homme, mais le vagin devrait pouvoir s’adapter sans problème, à condition d’être bien lubrifié.
Plusieurs raisons peuvent être à l’origine d’un manque de lubrification comme un niveau d’excitation trop bas, des préliminaires trop rapides ou la prise de certains médicaments qui ont pour effets secondaires la sécheresse vaginale, par exemple certaines pilules contraceptives, les antihistaminiques ou certains traitements contre le cancer.
La douleur, la sensation de brûlure ou même les saignements lors de la pénétration seraient donc causés par le fait que le pénis est forcé dans le vagin alors que celui-ci n’est pas suffisamment lubrifié. Ces désagréments font évidemment naître une certaine angoisse liée à la pénétration chez la femme et celle-ci, par mécanisme de défense, contracte davantage ses muscles et resserre ses parties intimes. De là naît un cercle vicieux: une pénétration difficile, des muscles plus contractés et une plus grande douleur.
Comment éviter les désagréments d’une pénétration difficile
La base de tout ça réside dans le fait de prendre votre temps pendant les préliminaires pour que le vagin ait le temps de naturellement sécréter son lubrifiant et de permettre à la femme de passer outre son angoisse. Si une femme souffre de sécheresse vaginale, il est tout de même important de consulter un gynécologue pour en connaître la cause et la traiter.
Si toutefois l’homme semble avoir un trop gros pénis, il est aussi possible d’utiliser des lubrifiants naturels à base d’eau et sans alcool afin qu’ils respectent la flore vaginale de madame tout en facilitant la pénétration.
