On sait maintenant pourquoi les femmes sont plus multitâches que les hommes!

On dit souvent que contrairement aux hommes, les femmes sont plus aptes à faire plusieurs choses en même temps. Voici enfin la raison!

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Le site Santé magazine présentait dans un article qu’une étude faite par des chercheurs suisses démontrait que les femmes seraient capables de faire plusieurs tâches en même temps grâce aux hormones présentes dans leur corps avant la ménopause. On ne se le cachera pas, cette étude fait beaucoup jaser et soulève de nombreuses questions.

Les femmes sont-elles plus douées que les hommes? Ont-elles plus de facilité à se concentrer sur plusieurs choses à la fois? Est-ce qu’elles sont portées à faire plusieurs tâches à la fois de manière instinctive?

L’étude en question: 83 participants âgés de 18 à 80 ans ont participé à cette étude. Ils devaient marcher à leur propre rythme sur un tapis roulant tout en effectuant le test de Stroot. Ceci consiste à montrer aux participants des mots décrivant une couleur, mais ces mots sont écrits d’une couleur différente de celle qu’ils décrivent. Par exemple, le mot « Vert » est écrit en noir et le mot « Jaune » est écrit en violet. Le but est de faire dire au participant la couleur qu’ils voient et non celles qu’ils lisent.

Ainsi, les scientifiques ont observé que tous les participants, en faisant ce test, modifiaient leur manière de balancer leur bras droit.

Les hormones et le mouvement

Les efforts fournis lors de la concentration affectent les mouvements du bras en lui faisant perdre de l’amplitude et de la symétrie. Des chercheurs ont remarqué qu’il y avait une différence entre les volontaires d’âge et de sexe différent. Avant la ménopause, les femmes semblent moins touchées que les hommes par cette modification des mouvements du bras. Ce phénomène serait probablement dû aux oestrogènes que sécrètent les femmes.

Les chercheurs ont conclu qu’il existe « un trait unique chez les jeunes femmes qui implique des différences significatives entre les deux sexes au niveau du contrôle locomoteur. »

Des recherches plus poussées sur des patients souffrant de Parkinson, d’accident vasculaire cérébral ou de lésion de la moelle épinière permettraient sans doute de comprendre de manière plus approfondie le contrôle des mouvements des bras. Ainsi, il serait plus facile de limiter les risques de chute.


Source: Santé Magazine