Le 31 janvier dernier, on apprenait dans le journal métro qu’une chercheuse de l’Institut Douglas de Verdun au Québec du nom de Sylvia Villeneuve avait réussi à faire une corrélation entre le mauvais cholestérol (LDL) et la maladie d’Alzheimer.
La neuropsychologue est persuadée qu’il sera bientôt possible de faire de la prévention auprès des enfants en déterminant l’âge auquel un patient a été atteint de la maladie. Selon ses observations, les patients qui vont développer la maladie voient leur cerveau s’atrophier des décennies avant l’apparition des premiers symptômes ce qui rend la maladie difficile à contrôler lors de l’arrivée des premiers signes inquiétants.
Afin de prévenir le développement, il serait donc primordial d’intervenir très tôt et de faire des détections précoces pour ralentir le processus. Pour l’instant c’est le mode de vie qui doit changer pour prévenir le développement de la maladie. Même si ce gros changement dans le mode de vie ne règle pas tout, il peut grandement aider la personne atteinte.
Les facteurs
Cholestérol
Pour l’instant, le plus gros lien qui a été établi est avec le mauvais cholestérol. « On ne sait pas pourquoi c’est lié, mais, statistiquement, c’est évident », mentionne Dre Villeneuve.
Hérédité
« Plus on s’approche de l’âge auquel notre parent a développé la maladie, plus on est à risque. Ce lien est encore plus fort qu’on le croyait et c’est d’autant plus vrai pour les femmes, même si, là encore, on ignore pourquoi », affirme Dre Villeneuve.
Dépistage
Les gens qui font développer la maladie se retrouvent souvent avec deux protéines dans le cerveau qui sont maintenant détectables; l’amyloïde et le tau. Ces 2 protéines mesurent surtout l’évolution, mais ne sont pas forcément une cause directe.
« La présence de l’une des deux protéines ne signifie pas à coup sûr que quelqu’un va développer la maladie, mais c’est plutôt mauvais signe. Avec les deux, c’est pratiquement certain », soutient Dre Villeneuve.
Source :
- Journal Métro