De plus en plus, la betterave crue fait partie de votre alimentation, qu’elle soit émincée ou râpée. Cependant, manger de la betterave crue pourrait être dangereux pour votre santé. Il est déconseillé de la manger crue; il serait plutôt recommandé de manger la betterave cuite.
Essentielle à la salade d’hiver vitaminée, la betterave est devenue le légume racine essentiel dans vos assiettes. Par contre, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes(DGCCRF) vous déconseille fortement de la manger crue, par prudence.
Vous risquez une intoxication alimentaire: Plusieurs signalements à la DGCCRF ont été faits en rapport à des troubles digestifs, des nausées et des vomissements après l’ingestion de betteraves rouges n’ayant pas préalablement été cuites. Ces intoxications ont été identifiées dans plusieurs pays différents.
La DGCCRF conseille donc aux particuliers, mais aussi aux professionnels de la restauration collective et des cantines scolaires de cuire la betterave avant de la mettre au menu et de la servir à leurs clients.
Malgré tout, aucune explication scientifique ne réussit encore à expliquer pourquoi la betterave crue peut causer des intoxications alimentaires.
Manger des aliments crus ne convient pas à tout le monde
Comme la betterave rouge a de nombreux bienfaits sur votre santé, il ne faut pas vous en priver, mais d’ici à ce que des recherches plus poussées donnent les raisons des risques encourus en mangeant la betterave crue, il est conseillé de la faire cuire, surtout si elle est consommée par une personne plus vulnérable ou sensible comme un enfant, une personne âgée ou une personne immunodéprimée.
Certes, l’alimentation crue permet de préserver les nutriments dans les aliments comme les vitamines vulnérables à la chaleur, mais elle augmente aussi le risque d’exposition à des bactéries. Pour les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable ou de troubles digestifs, il est de toute façon recommandé de manger vos légumes cuits en raison de leurs fibres difficiles à assimiler par votre organisme.
Sources de l’article :
- Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)