Plusieurs pratiques de santé étaient jadis utilisées, mais ont été reléguées aux oubliettes depuis longtemps. Toutefois, elles seraient efficaces de plusieurs manières, même encore aujourd’hui. En effet, des scientifiques ont maintenant la preuve que les cellules souches d’un organe ou d’un système peuvent se régénérer grâce à une intervention totalement naturelle!
Une méthode ancienne qui pourrait changer le monde de la santé
Une étude a été publiée dans le magazine Cell Stem Cell en juin 2014. Des chercheurs de l’Université de Californie du Sud ont démontré que les cycles de jeûne prolongé seraient en mesure de protéger le système immunitaire contre les dommages et ils favoriseraient la régénération du système immunitaire. En d’autres mots, le jeûne ferait en sorte que les cellules souches passeraient d’un état dormant à un état d’autorenouvellement.
Les essais cliniques faits sur des patients subissant des traitements de chimiothérapie ont démontré que de longues périodes sans manger réduisaient de manière considérable leur quantité de globules blancs. Chez les souris, c’est une régénérescence des cellules souches qui a été déclenchée par les cycles de jeûne.
Valter Longo, un auteur correspondant du site news.usc.edu, explique:
«Nous ne pouvions pas prévoir que le jeûne prolongé aurait un effet si remarquable dans la promotion de la régénération des cellules souches du système hématopoïétique. Lorsque vous mourez de faim, le système tente d’économiser l’énergie, et l’une des choses qu’il peut faire pour économiser l’énergie est de recycler un grand nombre de cellules immunitaires qui ne sont pas nécessaires, en particulier celles qui peuvent être endommagées. Ce que nous avons commencé à remarquer à la fois chez l’humain et la souris est que le nombre de globules blancs dans le sang baisse avec un jeûne prolongé. Puis, quand vous alimentez de nouveau, les globules blancs reviennent.»
En plus de réduire le nombre de globules blancs dans le sang, ce qui active la régénération des cellules souches, le jeûne réduit aussi l’enzyme PKA qui est lié au vieillissement, à la progression des tumeurs et au cancer. Le jeûne serait aussi capable d’atténuer certains effets nocifs de la chimiothérapie.
Les bienfaits du jeûne
En plus de combattre le cancer et ce qui l’entoure, d’autres recherches ont aussi démontré les bienfaits divers du jeûne pour la santé.
Il aide à vous protéger contre les maladies du cerveau
L’Alzheimer et le Parkinson pourraient être prévenus par un simple jeûne d’un jour ou deux par semaine, selon des chercheurs de l’Institut national du vieillissement de Baltimore. Une simple réduction à 500 calories par jour pendant un ou deux jours par semaine a de réels bienfaits pour votre cerveau.
Il réduit les risques de maladie cardiaque et de diabète
Jeûner régulièrement pendant une journée complète réduit vos chances de souffrir d’une maladie cardiaque ou de diabète. En effet, une hormone de croissance humaine associée à l’accélération du métabolisme et à la combustion des graisses est libérée de manière significative durant le jeûne. Les maladies cardiaques et le diabète sont évidemment moins susceptibles d’apparaître si votre corps contient moins de graisses. Le jeûne pourrait même devenir un traitement contre ces affections, selon des médecins.
Il traite le cancer dans les cellules humaines de manière efficace
Le jeûne réduirait les effets secondaires de la chimiothérapie, selon une étude parue dans la revue scientifique du vieillissement. Les tests démontrent bien que le jeûne améliore la survie, en plus de limiter la croissance de la tumeur et sa propagation. Le jeûne agirait comme une espèce de suicide cellulaire. Se nourrissant de protéines, les cellules cancéreuses doivent trouver une autre source d’alimentation lorsqu’une personne s’adonne à un jeûne, donc elles doivent tenter de grandir et de se diviser par un autre moyen. Au bout du compte, par ce processus, des radicaux libres préjudiciables sont créés, démolissant le propre ADN des cellules cancéreuses, les détruisant. En tentant de survivre et de continuer leur progression, les cellules cancéreuses s’autodétruisent, explique donc l’Institut national du vieillissement.
Sources: sante-nutrition.org
