Récemment, le site de Radio-Canada publiait un article annonçant que l’Institut Curie, en France, avait réussi un test préliminaire concluant à 100%. De quel test s’agissait-il? Eh bien!, selon eux, des chiens sont maintenant en mesure de détecter de manière précoce des tumeurs cancéreuses grâce à leur odorat!
Thor et Nikos, les deux chiens qui ont passés le test suite à un entraînement qui a duré 6 mois, devait apprendre à détecter précocement le cancer du sein. Ce test a été performé sur 130 participantes et les résultats sont exceptionnels.
Comment ça fonctionne?: Les chiens ont été dressés à repérer les composés odorants qui leur permettent de détecter un cancer. Évidemment, ils ne sentent pas la patiente elle-même, mais une lingette imprégnée de sa transpiration ou encore un tissu qui lui a préalablement été prélevé.
Grâce aux résultats exceptionnels qu’a connus cette phase-test, des études plus poussées pourront être subventionnées dans le cadre d’un financement en partie porté par le programme hospitalier de recherche clinique. 4 chiens et 100 femmes participeront à cette étude qui se déroulera entre 2018 et 2021. Les deux autres chiens à se joindre à l’étude seront de races différentes et ils seront également conduits par un autre dresseur.
Le but est ici de voir si la réussite de l’étude, appelée « Projet Kdog », est indépendante de la race du chien et de son maître, ou si, au contraire, il y a un lien de corrélation entre les deux.
Ce qui change en vous quand vous êtes atteint d’un cancer
Depuis quelques années déjà, les médecins ont remarqué que certains composés organiques volatils qui se retrouvent dans votre haleine sont altérés si vous souffrez de la maladie. Les avantages d’un chien qui serait en mesure de détecter un cancer à un stade aussi précoce est qu’un meilleur diagnostic pourrait être donné et plusieurs traitements pourraient être proposés, sans compter les plus grandes chances de guérison que posséderaient les patientes.
Aux États-Unis, des études similaires sont aussi en cours, sauf qu’au lieu d’utiliser des chiens renifleurs, les chercheurs travaillent plutôt à élaborer un nez électronique qui serait en mesure de détecter des tumeurs du poumon.
En Israël, d’autres chercheurs travaillent depuis 2009 à un test porté sur l’haleine, qui fonctionnerait un peu à la manière d’un alcootest et qui, lui, pourrait détecter les cancers du poumon, du sein, des intestins et de la prostate!
Source: Ici Radio-Canada
