Voyager, c’est découvrir un nouveau pays, une nouvelle ville, des paysages à couper le souffle, des architectures grandioses, mais aussi des mets étrangers. Chaque partie du monde a sa spécialité, ces aliments uniques, et c’est très intéressant de la découvrir. Par contre, lorsque le plat est dangereux pour celui qui le consomme, la découverte prend une tout autre tournure.
S’ils ne sont pas préparés comme il se doit, certains poissons, épices ou fruits peuvent détériorer votre santé. C’est le cas de ces 6 plats.
1. Le fugu
Étant considéré comme le met le plus fin de la cuisine japonaise grâce à son goût particulier. Il est donc à la fois adulé, mais aussi craint puisque s’il est mal apprêté, la tétrodoxine, une neurotoxine présente danssa peau, ses intestins, son foie et ses ovaires, peut paralyser celui qui l’a mangé en seulement 4 heures.
Il a déjà fait de nombreuses victimes, mais les Japonais continus de le cuisiner puisque son goût est vraiment divin. La qualité, la saveur et la finesse du fugu ont été glorifiées dans des poèmes et des contes romantiques malgré sans dangerosité.
Avant 1979. plus de 70 personnes mourraient chaque année après avoir consommé ce poisson. 1958 aura été la pire année avec 289 intoxications, dont 176 décès. C’est à cause de ces statistiques que le fugu est maintenant soumis à une réglementation très stricte qui encadre sa pêche et sa préparation.
Pour avoir le droit de le cuisiner, un chef doit passer un diplôme d’état et il doit l’afficher à la vue de tous dans son restaurant. Le chef doit être en mesure de reconnaître et de retirer toutes les parties dangereuses du poisson qui seront détruites chimiquement. Il existe 38 espèces de fugu, mais seulement 22 sont consommables, à condition d’être bien apprêtées, autant en sashimi qu’en salade ou encore cuits à la vapeur. Les nageoires du poisson sont aussi utilisées pour préparer du saké.
Les palourdes de sang
Contenant de l’hémoglobine, ce qui lui confère son nom, ce type de palourde est l’aliment chinois le plus dangereux pour la santé. On la retrouve à la côte est de l’Afrique du Sud, en Australie et dans le nord du Japon, mais c’est surtout en Chine qu’on la consomme. Transportant une tonne de virus telles l’Hépatite A, l’Hépatite E, la typhoïde et la dysenterie, ce mollusque est pourtant mangeable.
Généralement rapidement bouillie, la palourde de sang reste tout de même nocive malgré la croyance générale puisque la cuisson rapide ne permet pas de supprimer toutes les bactéries toxiques. À cause du danger qu’elle suscite, il est interdit d’importer la palourde de sang aux États-Unis. En 1988, c’est 300 000 personnes qui ont été infectées suite à sa consommation. 31 en sont mortes et environ 15% ont été infectées par l’Hépatite A.
Ces statistiques en ont fait un aliment interdit à Shanghaï, mais de nombreux contrebandiers sont arrêtés chaque année pour avoir fourni la palourde de sang à des restaurateurs qui, eux aussi, sont punis pour l’avoir servi à des consommateurs. Bien que très dangereuse, la cousine japonaise de la palourde de sang, ainsi que celles cultivées sainement dans le reste du monde, peut être consommée sans risque si elles sont apprêtées comme il faut.
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2. Le Sannakji
Si vous allez en Corée, c’est apparemment le met que vous vous devez d’essayer. Il s’agit d’un plat composé de petits morceaux de pieuvres assaisonnés de sésame, mais ce qui est étonnant, c’est que lors de la découpe, la pieuvre est encore vivante et elle continue de se tortiller lorsque vous la mangez!
Puisqu’une fois dans l’estomac le Sannakji se digère naturellement sans causer de problème, ce n’est pas sa consommation qui est dangereuse, mais bien le moment de l’avaler. Si vous ne faites pas attention à chaque petit morceau que vous ingérez, il est possible que les petites ventouses présentent sur les bras de la pieuvre se fixe à votre bouche ou votre gorge et vous étouffe.
En moyenne, en Corée du Sud, 6 personnes meurent chaque année en mangeant ce plat. Il est recommandé de bien suivre les conseils des restaurateurs si vous décidez d’en manger. Il faut bien mâcher l’aliment et vous assurez de boire beaucoup d’eau afin d’éviter que les ventouses s’accrochent.
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L’Aki
Il s’agit d’un arbre cultivé en Jamaïque pour son fruit délicieux qui serait doté d’une texture comparable à du beurre et d’un goût semblable à la noisette. Bien que pouvant être consommé seul, il peut aussi être bouilli dans du lait ou utilisé comme accompagnement à de la viande ou du poisson.
Le danger avec ce fruit c’est que s’il est cueilli trop tôt, il est extrêmement nocif pour la santé. S’il n’est pas consommé mûr, il crée des effets toxiques qui peuvent provoquer des vomissements, de l’hypoglycémie, des douleurs abdominales, des convulsions, des pertes de conscience et parfois même la mort.
Les plus grands adeptes de ce fruit sont les Jamaïcains, les Haïtiens, les Ivoirins, les Togolais et les Burkinabés. Malgré les conseils préventifs, plusieurs cas d’intoxication surviennent chaque année.
Plusieurs personnes finissent par mourir après avoir consommé ce fruit à cause de la rapidité de ses effets. Entre 2 à 48 heures seulement sont nécessaires pour que quelqu’un meure après l’avoir mangé. C’est pourquoi il est très important de se renseigner avant de manger ce fruit.
Lorsqu’il est prêt à être consommé, le fruit s’ouvre naturellement et il est important de ne pas consommer sa peau ou ses graines, mais seulement la partie jaune.
Le Fesikh
Il s’agit d’un plat traditionnel à base de poisson qu’on retrouve en Égypte et est consommé durant le Cham El Nessie, la fête du printemps. Pour que ce plat soit mangé sans danger, il est nécessaire de suivre un processus de préparation précis. Il faut d’abord saler abondamment le plat et le laisser fermenter, puis le cuire pendant au moins 10 minutes à une température très élevée. Ce plat est un incontournable au printemps et est souvent servi avec des oignons crus, de la laitue et du pain.
Par contre, chaque année, des gens s’intoxiquent en le mangeant parce que la recette n’a pas été suivie à la lettre. Si le poisson n’est pas correctement salé ou cuit, les toxines ne disparaissent pas, surtout que plusieurs cuisiniers récupèrent des poissons morts depuis longtemps qui flottent sur la mer.
Les effets de l’intoxication suite à la consommation du Fesikh se font sentir après 12 heures. La vue baisse, les muscles s’affaiblissent et la déglutition devient difficile. Ensuite, les consommateurs éprouvent des difficultés respiratoires et, parfois, meurent.
3. La cervelle de singe
Spécialité asiatique, sachez qu’il faut avoir le coeur bien accroché pour en consommer. Selon la coutume, les invités doivent s’asseoir autour d’une table au milieu de laquelle se trouve un singe préalablement décalotté et vidé de sa cervelle. Celle-ci est posée à côté du singe et est mangée crue, accompagnée d’huile et de condiments.
Selon la même coutume, la cervelle peut être enlevée du crâne du singe alors qu’il est toujours vivant. Par contre, manger de la cervelle crue est très nocif pour la santé. Ça peut causer des troubles effrayants et même une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, une maladie neurodégénérative irréversible qui évolue très rapidement.
Sources de l’article :
- Daily Geek Show
- News-avenue
