5 méthodes de contraception pour éviter de tomber enceinte sans utiliser de préservatif

Parfois, la soirée peut créer des rapprochements, mais il est bien important de toujours prévoir des moyens de contraception pour vous protéger.

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Votre soirée se déroule si bien que vous et votre partenaire en venez à vouloir quelques rapprochements, mais ni l’un ni l’autre n’avez de préservatif sous la main? Votre partenaire déteste porter un préservatif? Ce dernier s’est brisé? Toutes ces situations vous mettent à risque de contracter une infection transmise sexuellement (ITS) ou, encore pire, vous pourriez tomber enceinte sans l’avoir désiré.

Si vous voulez avoir du plaisir sans toute l’angoisse qui peut venir avec, assurez-vous de vous protéger en tout temps. Il existe plusieurs méthodes de contraception, telles que la pilule contraceptive, le stérilet, l’anneau, l’implant… L’idée, c’est de vous tenir loin des risques et des soucis.

Les conséquences d’un rapport sexuel non protégé

Plusieurs couples prennent la décision d’avoir des rapports non protégés, mais ceci les met à risque d’une grossesse non désirée et d’ITS provoquées par les virus et parasites, comme les gonocoques, l’hépatite B, l’herpès génital, la chlamydia, les condylomes et le VIH.

Bien que les moyens de contraceptions soient de plus en plus faciles à se procurer, le nombre d’avortements n’a pas diminué, bien que 95% des femmes françaises affirment utiliser un contraceptif.

Le préservatif masculin est fiable à 100%, mais à condition qu’il soit bien utilisé. C’est pourquoi il est toujours plus prudent d’utiliser le préservatif avec aussi une autre méthode de contraception.

En voici 5 qui pourraient vous saurez bien des tracas.

1. La contraception hormonale

La pilule est la méthode de contraception la plus populaire et elle est très efficace puisqu’elle bloque le cycle menstruel de la femme, empêchant ainsi l’ovulation. La pilule fait en sorte d’épaissir la glaire cervicale et de modifier la paroi de l’utérus afin de la rendre peu accueillante, empêchant donc le passage des spermatozoïdes.

Facile à utiliser, la pilule se prend de manière orale, quotidiennement. Toutefois, elle ne convient pas à toutes les femmes, c’est pourquoi une consultation avec votre médecin est nécessaire avant de commencer à l’utiliser. Elle peut engendre certains effets secondaires, légers ou graves, selon les cas.


Source: Santé+ Magazine

2. Le stérilet hormonal

Le stérilet hormonal vous protège de manière très efficace contre la grossesse pour une durée de 5 à 10 ans, selon le modèle. Il s’agit d’un dispositif intra-utérin appliqué par un gynécologue lors d’une anesthésie locale. Le stérilet est en fait une petite tige de plastique qui libère un progestatif à dose régulière dans votre utérus.


Source: Santé+ Magazine

3. Le coït interrompu ou la technique du retrait

Cette technique implique que l’homme doit retirer son pénis du vagin de la femme avant d’éjaculer. Bien que ça réduise les chances de grossesse, les infections, elles, restent un enjeu. De plus, c’est un fait, l’éjaculation peut être incontrôlable. En effet, les premières gouttes de sperme pré-éjaculatoires peuvent s’échapper sans que l’homme s’en rende compte et elles contiennent assez de spermatozoïdes pour engendrer une grossesse.


Source: Santé+ Magazine

4. La méthode du calendrier

Malgré son apparence bien pratique et précise, cette méthode n’est en fait pas très fiable, puisque le cycle menstruel est souvent irrégulier. La période de fertilité est toujours calculée à partir du premier jour des menstruations, qui correspond au premier jour du cycle menstruel, pour une période de 6 à 12 mois, parmi lesquels on soustrait quelques jours.

 

La période de fertilité se trouvant entre le 6e et le 20e jour du cycle menstruel, vous devriez éviter toutes relations non protégées durant cette période.


Source: Santé+ Magazine

5. La contraception par stérilisation

Comme cette méthode est irréversible, vous devez bien y réfléchir et en discuter avec votre partenaire avant d’y recourir. Il s’agit en fait d’une ligature des trompes de Fallope, qui seront sectionnées et suturées afin d’empêcher toute fécondation future par les spermatozoïdes.

Il existe aussi des implants qui peuvent être posés à l’entrée des trompes de Fallope, mais bien qu’il s’agit d’une option moins invasive que la ligature, les implants finiront tout de même par boucher les trompes. Il s’agit donc aussi d’une solution irréversible.

Pour les hommes, l’équivalent est la vasectomie, qui consiste à sectionner les canaux déférents. Ces derniers sont les canaux permettant aux spermatozoïdes de se déplacer des testicules vers le pénis.


Source: Santé+ Magazine